La mérule est un champignon xylophage qui se nourrit de bois humide jusqu’à sa totale décomposition. Dans la nature, elle joue son rôle et participe à la régénération naturelle de la forêt, mais dans une maison, sa présence est une vraie catastrophe : charpentes en bois, parquets, boiseries… Et les dégâts ne s’arrêtent pas là : la mérule s’attaque aussi aux maçonneries qu’elle traverse grâce à un réseau de canalisation très sophistiqué (les syrrotes). Pour achever ce tableau déjà inquiétant, les milliards de spores libérés par le champignon lors de son cycle peuvent provoquer des problèmes respiratoires importants… La mérule, qu’on appelle aussi « la lèpre » ou le « cancer » des maisons,  représente un tel fléau, qu’il n’est pas rare qu’elle fasse la Une de la presse locale, au même titre qu’un fait-divers. Nous avons fait le tour de quelques quotidiens régionaux pour dégager quelques tendances. Petite revue de presse…

La mérule aime les maisons de famille…

Metz : « le cancer de la maison a tout envahi » – 14 juillet 2018
Le Républicain Lorrain

https://www.republicain-lorrain.fr/edition-de-metz-ville/2018/07/13/metz-le-cancer-de-la-maison-a-tout-envahi

C’est la fuite discrète d’une chasse d’eau qui semble à l’origine du désastre décrit dans cet article. L’eau s’est écoulée dans la cave : humidité, température positive et air confiné, un contexte idéal pour la mérule, qui, comme les autres champignons, prolifère discrètement ; ce que l’on voit n’est que le fruit. Le « vrai » champignon est un réseau de filaments, le mycélium, qui se développe sous terre. Lorsque la mérule est enfin visible, le champignon a déjà eu le temps d’investir les lieux.  Il est presque trop tard. L’article est intéressant et complet, au-delà du drame qu’il relate, avec une partie préconisations. Et ce rappel utile : « Le champignon part généralement de la cave. Il faut donc éviter d’y stocker du carton ou des palettes parce qu’une cave a une humidité naturelle. Et tous les ingrédients sont réunis pour qu’il se développe. Aujourd’hui, nous n’avons plus la même utilisation des caves, on y va moins souvent, elles sont moins ventilées. Si on a un dégât des eaux, même s’il ne s’agit que du joint de la machine à laver qui a rompu, il faut impérativement ventiler. C’est la clé. »

À Saint-Gaudens [Haute Garonne] une famille est confrontée à l‘enfer de la mérule
Article de Vanessa Marguet du 30 juillet 2018 – Radio France
https://www.francebleu.fr/infos/societe/saint-gaudens-une-famille-confrontee-a-l-enfer-de-la-merule-1532685689

Saint-Gaudens - une famille confrontée à l’enfer de la mérule - France Bleue Occitanie - 30 juillet 2018

Le scénario est à chaque fois similaire : les propriétaires des maisons découvrent un peu tard la présence du champignon dans leur maison. Nous avons choisi de partager avec vous cet article pour trois raisons :

  • 1: ici, la mérule fait la Une d’un média du sud, alors que ce champignon xylophage sévit surtout dans la partie Nord Ouest de la France. Le réchauffement climatique serait à l’origine de cette évolution géographique.
  • 2: il y a un litige juridique, une suspicion de vice caché au moment de la vente et au cours des travaux effectués sur la maison. Se pose la question de la responsabilité du propriétaire de déclarer ou pas la présence de mérule. D’une région à l’autre, d’un département à l’autre, la loi diffère. Il faut s’informer.
  • 3: cette famille a créé un blog qui rassemble beaucoup d’informations : des documents techniques sur la mérule elle-même, sur les traitements curatifs et préventifs, sur la prise en charge ou pas des assurances, etc. Si le sujet vous intéresse, ce blog est pour vous. https://www.merule-detresse.fr/blog/

La mérule adore les « vieux » bâtiments difficiles à entretenir, humides et confinés, comme les églises et les châteaux !

En Mayenne, c’est l’histoire d’une église qui a des fuites d’eau dans la toiture. La mérule s’est installée dans les boiseries du sol, profitant du chauffage au sol et de l’humidité ambiante. http://www.lecourrierdelamayenne.fr/actualite-27697-courbeveille-jugee-dangereuse-l-eglise-est-fermee.html

En Eure-et-Loir, plusieurs églises laissent apparaître la présence de mérule. En cause, de l’humidité, des lieux confinés et une chaleur relative. L’article de L’Écho Républicain [Eure-et-Loir] du 28 août 2018 est intéressant parce qu’il témoigne, dans au moins un des cas cités, de la mobilisation des paroissiens qui ont réussi à limiter la propagation de la mérule. Mais attention, le traitement de l’édifice est indispensable. Les miracles, en matière de mérule, n’existent pas…

https://www.lechorepublicain.fr/vieuvicq/religion-spiritualite/travaux-urbanisme/2018/08/28/la-merule-ce-champignon-qui-ronge-les-eglises-d-eure-et-loir_12961357.html#refresh

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Une histoire qui finit bien à Carneville [Manche], lue dans la Manche Libre du 11 août 2018.
Celle d’un château infesté sur plus de 1000 m² par la mérule et qui avait besoin de 493 000 € pour s’en débarrasser. Le loto du patrimoine organisé par Stéphane Bern en septembre 2018 à permis d’apporter les 490 000 € nécessaires au démarrage des travaux.
https://www.lamanchelibre.fr/actualite-565485-manche-le-chateau-de-carneville-va-etre-sauve

La mérule ne connait plus ses limites… géographiques

Lu dans le journal La Montagne [Puy-de-Dôme – Auvergne] du 10 août 2018, un article qui montre l’évolution géographique de la mérulesur le territoire : « Très présente sur la pointe bretonne, où presque 75 % des communes sont contaminées, la mérule commence à affecter de manière significative l’Allier, le Puy-de-Dôme et le Cantal : 5 à 15 % des communes étaient déjà touchées sur la carte d’infestation 2015 de l’institut technologique Forêt cellulose bois.
https://www.lamontagne.fr/bourboule/sante/environnement/2018/08/10/le-fleau-de-la-merule-champignon-parasite-touche-la-bourboule-et-le-mont-dore_12946481.html#refresh

C’est dans Le Parisien qu’on parle du cas de la Bretagne, dans un article paru le 29 janvier 2018 signé Solenne Durox et Nora Moreau : La Bretagne en lutte contre la mérule, un champignon croqueur de bois.
http://www.leparisien.fr/societe/la-bretagne-en-lutte-contre-la-merule-un-champignon-croqueur-de-bois-29-01-2018-7528347.php

Six communes du Finistère sont touchées depuis le 1er janvier par le nouvel arrêté du Préfet concernant la Mérule : Quimper, Châteaulin, Elliant, Douarnenez, Morlaix et Saint-Martin-des-Champs sont les. Un état parasitaire relatif à la présence de mérules y est désormais obligatoire pour toute vente d’un immeuble ou d’une maison. En cas de problème, l’acheteur pourra donc se retourner contre le vendeur. Le Finistère est le septième département français à prendre un tel arrêté, le premier en Bretagne, région particulièrement touchée.

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